
La République Démocratique du Congo est à un tournant décisif de son histoire politique. La question des réformes institutionnelles, longtemps reléguée au second plan, apparaît désormais comme un impératif pour consolider la démocratie et renforcer la stabilité des institutions.
Le parti Base Républicaine (BR), par la voix de son président national Hugo Nsundi Zala, appelle à l’ouverture d’un large débat national sur la réforme constitutionnelle. « La Constitution actuelle, malgré ses acquis, présente des limites qui doivent être corrigées pour répondre aux aspirations du peuple congolais », affirme-t-il.
Adoptée en 2006 pour fonder la Troisième République, la Constitution reste l’objet de vives critiques. L’opposition et la majorité s’accordent à dénoncer ses failles : pour les uns, elle consacre un régime hyper-présidentialiste ; pour les autres, elle multiplie les contre-pouvoirs au point de paralyser l’action publique.
Face à ces contradictions, la Base Républicaine estime qu’il est urgent de dépasser les clivages partisans. « La réforme institutionnelle n’est pas un privilège accordé à un camp, mais une exigence nationale », souligne Zala, plaidant pour un dialogue inclusif associant forces politiques, société civile, universitaires et syndicats.
Pour lui, cette réforme doit refonder le contrat social entre gouvernants et gouvernés, renforcer la souveraineté populaire, protéger les libertés fondamentales et créer les conditions d’un développement durable.








« La Constitution n’est pas un texte figé. Elle doit évoluer avec son temps et garantir la stabilité politique. C’est pourquoi nous appelons toutes les forces vives de la nation à s’approprier ce débat, car il en va de l’avenir de notre République », conclut Hugo Nsundi Zala.
